Dans le cadre de l’adaptation des systèmes de cultures sur couverture végétale (SCV) au Nord Cameroun, nous avons cherché à comparer l’impact de quatre modes de culture sur la faune contenue dans les parcelles de coton durant la période allant du 5 Mai au 30 Septembre 2004 : Semis direct sous couverture graminées, sous couverture de légumineuses, sur sol nu et semis sur labour. Dans les pièges, 47 familles d’invertébrés ont été identifiées. Pour les deux sites étudiés la diversité (indices de Shannon allant de 3,04 à 3,34), l’équitabilité (variant 0,58 à 0,70) et l’abondance des individus piégés (690 à 1237 individus) ou extraits du sol (400 à 604 individus/m²) sont en général plus élevés sur les parcelles sous couverture végétale : prédateurs (araignées, hilopodes, staphylins, etc.), mais aussi détritiphages (termites, cloportes, vers de terre,...) ou phytophages tels que les iules. Par ailleurs, aucune différence n’est relevée entre les différents modes de gestion des sols en termes d’attaques des plants de coton ou d’infestations de chenilles ou de pucerons. Ces premiers résultats soulignent l’impact significatif des modes de gestion du sol sur la composition faunistique