Madagascar demeure un pays fondamentalement rural et agricole. Mais malgré les multiples efforts réalisés au niveau tant des particu¬ liers que des pouvoirs publics, les productions vivrières (riz surtout) n'augmentent pas selon le rythme démographique et restent très sensibles aux divers aléas climatiques. Les produits d'exportation, très diversifiés mais peu importants chacun pris individuellement, ne donnent pas à Madagascar une grande puissance compétitive sur un marché international fort encombré. Les diverses actions entreprises, qu'il s'agisse de l'infrastructure, de la reconversion des produits ou des mentalités, de la régularisation des mécanismes commerciaux n'ont pas porté les fruits que l'on espérait. L'amélioration structurelle de la production a été, jusqu'ici, conçue plus selon une optique « pro¬ duits » que selon une optique « région ». Bien sûr, les diverses actions engagées ébauchent une planification à l'échelle régionale.