Le haricot vert est une légumineuse cultivée à Madagascar. Sa culture est classée parmi les cultures légumières que Madagascar exporte dans les pays européens. Cette exportation présente des contraintes, l’approvisionnement est faible et irrégulier. Ceci est dû aux activités anthropiques pratiquant de nombreux systèmes agricoles qui entrainent des profondes modifications sur la qualité biologique des sols. Une des alternatives à l’utilisation de ces différentes techniques serait l’inoculation microbienne du haricot avec des bactéries symbiotiques fixatrices d’azote. Ainsi, seize différents traitements, dont les huit premiers ne contiennent pas de l’inoculation, ont été utilisés dans l’objectif d’améliorer la qualité biologique du sol en stimulant l’activité des microflores telluriques d’une part et de favoriser la croissance des plantes d’autre part. Les résultats nous ont montré que: l’inoculation a rehaussé l’activité des microorganismes, que ce soit dans le cas de l’hydrolyse de la FDA (Fluorescéine DiAcétate) qui implique les microorganismes du sol, ou que ce soit dans le cas de l’activité phosphatasique du sol. Même cas pour la formation des nodules, l’inoculation a marqué un effet positif sur la nodulation de systèmes racinaires des plants. Toutefois, de meilleurs résultats ont été obtenus après l’association de l’inoculation avec d’autres fertilisants comme le compost, l’azote et le phosphore. Par contre, l’inoculation n’a pas induit une amélioration très nette sur la croissance des plantes ainsi que sur le taux de mycorhization. La hauteur de la plante la plus élevée et le meilleur poids de biomasses ont été obtenus respectivement avec les traitements contenant de compost + azote et compost + azote + phosphore. L’effet direct de l’inoculation a entrainé un faible de taux de mycorhization. Le taux le plus élevé a été observé dans la parcelle qui n’a subi aucun apport ni d’inoculation.