INTRODUCTION: Avec le blé et le maïs, le riz est l’une des trois céréales les plus cultivées au monde. Il est présent sur tous les continents, à l’exception de l’Antarctique et constitue une activité de base pour près de 100 millions de foyers en Asie et en Afrique. A Madagascar, le riz qui est un produit à la fois économique, social et politique constitue la base de l’alimentation avec une consommation annuelle moyenne par individu de 130kg par personne, l’une des plus importantes au monde (UPDR, FAO, 1999). Le riz qui occupe 36% des terres cultivées à Madagascar est cultivé un peu partout. En 2003, 63% des ménages malgaches ont cultivé le riz et 73% des ménages ruraux sont des riziculteurs (INSTAT, 2003). Le paddy contribue le plus à la formation du revenu de la grande majorité des ménages ruraux. Malgré les situations agro-écologiques favorables et les grandes initiatives des riziculteurs ainsi que les programmes gouvernementaux pour le développement de cette filière, la production rizicole malgache est encore caractérisée par une offre nationale insuffisante, des rendements faibles (2 T/ha en moyenne) et une activité de subsistance. C’est pourquoi, l’offre nationale de riz ne suit pas la demande, le recours à l’importation est inévitable. Ce problème constitue l’une des causes de la pauvreté et de l’insécurité alimentaire dans ce pays. A part des programmes et actions entreprises par le gouvernement en vue d’atteindre les principaux objectifs définis dans le DSRP, l’extension de la riziculture sur « tanety1 » cultivable offre une opportunité pour les paysans surtout en terme d’augmentation de leur production rizicole.