Cerné pas de grandes puissances économiques, le Laos voit ses richesses naturelles disparaître. Principale cause : l’agriculture intensive. Pourtant une alternative existe. Le semis direct, qui s’inscrit dans le développement durable fait son chemin au Laos : il permet aux populations rurales de préserver leurs sols. Ces techniques pourraient bien répondre aux besoins alimentaires croissants des générations à venir…
Posters formation SCV pour les agriculteurs
SCV: plantes fourragères de couverture (Brachiarias, vesces, avoine, Stylosanthes) avec zone d'adaptabilité; Techniques culturales; avantages et inconvenients
Manuel pratique du semis direct à Madagascar - Annexe 2 - Les bases de calculs économiques pour l'évaluation des systèmes SCV
L’évaluation économique des systèmes proposés à la diffusion est une étape fondamentale dans le processus de création-formation-diffusion de systèmes ensemis direct sur couverture végétale permanente.Il existe cependant de nombreuses définitions des différents critères économiques à prendre en compte, qui ont toutes leur valeur intrinsèque, mais diffèrent cependant les unes des autres.Il est donc fondamental d’adopter des définitions précises pour les différents termes économiques employés et de poser clairement les conventions de calculs.Une première proposition d’harmonisation des calculs économiques a été proposée par le GSDM en 2005 pour l’exploitation des bases de données des différents projets impliqués dans la diffusion des techniques SCV. Elle a été légèrement révisée en 2006 afin de s’ajuster au logiciel Olympe qui était alors choisit pour la gestion des réseaux de fermes de références, au Lac Alaotra dans un premier temps dans le cadre du projet BV Lac, puis sur les hautes-terres dans le cadre du projet BVPI-SEHP.Ces définitions et conventions de calculs ne sont pas meilleures que d’autres qui auraient tout aussi bien pu être utilisées (qui sont parfois indiquées dans le texte afin de bien les distinguer). Mais l’adoption de définitions/conventions communes est un préalable indispensable pour établir des comparaisons entre les données des différentes bases. Les définitions/conventions adoptées ici sont de plus compatibles avec les outils utilisés pour la modélisation des exploitations (Olympe), et reconnues de façon classique en sciences de gestion : notion de marge brute et nette, de résultat issu du compte d’exploitation générale, de solde de trésorerie, etc .Ce document présente les définitions et les conventions de calculs adoptées pour l’ensemble des projets intervenant dans le domaine de la diffusion des techniques SCV à Madagascar, que ce soit lors de l’exploitation des bases de données sur la diffusion ou dans les études sur les fermes de référence. Les différentes valeurs économiques utilisées pour la comparaison des systèmes et pour l’évaluation du revenu des agriculteurs sont également présentées, avec des exemples simples de calculs.
Mérite Universitaire L. Séguy: UEPG HOMENAGEIA LUCIEN SEGUY PELA DIFUSÃO DO SISTEMA DE PLANTIO DIRETO
En Novembre 2010, à une semaine d'intervalle, Lucien Séguy reçoit 2 titres honorifiques pour services rendus à la Nation Brésilienne :- Le "Mérite Universitaire" (Honoris Causa) de l'Université de Ponta Grossa, qui a reçu cette année le prix d'excellence agronomique face aux meilleures grandes Universités du Brésil et qui devient le "Centre d'excellence en semis direct", financé par l'état du Parana (et qui valorise le cours international que nous y avons enseigné depuis maintenant 5 ans).- Le Titre de "Grand Citoyen du Mato Grosso", pour ses travaux pionniers sur l'agriculture de conservation (SCV) qui ont contribué à faire de cet état le premier producteur de grains du Brésil, en 15 ans. Ce titre lui a été décerné par l'Assemblée Législative de l'Etat du Mato Grosso.
Manuel pratique du semis direct à Madagascar - Fiches techniques et plantes de couverture annuelles (couverture morte) - Maïs ou sorgho associé à une légumineuse alimentaire volubile (Dolique, Niébé ou Vigna umbellata)
Les systèmes à base de maïs (altitude (600 - 1100 mètres d’altitude) avec longue saison sèche (6 à 7 mois). Ils sont particulièrement recommandés au Lac Alaotra et dans le Moyen-Ouest.Ils sont assez bien adaptés au climat semi-aride du Sud-Ouest et même dans leGrand-Sud, en particulier ceux à base de sorgho (Ils sont possibles avec le niébé (Vigna unguiculata) dans toutes ces zones, la variété de niébé à utiliser peut être une variété de cycle long ou de cycle court.La dolique (au dessus de 1200m. Sur les Hautes terres (climat sub-tempéré d’altitude), seul le systèmeMaïs + niébé (de cycle court) est possible et recommandé, mais uniquement en dessous de 1500 m d’altitude.Les systèmes à base de sorgho sont recommandés dans le Sud-Ouest (climat semi-aride) et dans le Grand-Sud principalement. Ils sont possibles et performants au Lac Alaotra et dans le Moyen-Ouest, mais cette culture y est peu appréciée.
O plantio directo sobre cobuertura vegetal permanente (PDSCV) Como funciona ?
O presente documento é uma tradução adaptada e melhorada de um documento em língua nativa destinado aos agricultores. Ele constitui um auxílio precioso para os extensionistas de campo ao solucionar repostas às perguntas que os agricultores podem fazer a respeito do Plantio Direto Sobre Cobertura Vegetal permanente(PDSCV).Não é um documento metodológico nem fichas técnicas, mais simplesmente um documento de sensibilização às técnicas PDSCV.Estas técnicas muito difundidas na América do Sul (no Brasil em particular) foram desenvolvidas e adaptadas às condições semelhantes da agricultura praticada emMadagascar pelo Tany sy Fampandroasana (TAFA) e pelo Centro de Cooperação Internacional em Pesquisa Agronômica para o desenvolvimento (CIRAD, em particular com o apoio contínuo do Dr. Lucien Séguy) nas ecologias variadas da Grande Ilha : Altiplanos em altitude com estação fria , Lago Alaotra e Médio Oeste em média altitude, com uma estação seca marcada , Sudeste quente e úmido todo ano , Sudoeste semi-árido , etc.
Manuel pratique du semis direct à Madagascar - Annexe 1 - Les principales plantes des jachères et adventices des cultures à Madagascar
La connaissance des principales plantes est un atout important pour une agronomie efficace, que ce soit en agriculture conventionnelle ou en semis direct sur couverture végétale permanente. La reconnaissance des adventices et la connaissance de leur comportement (cycle, mode de multiplication, etc.) sont indispensables pour raisonner les méthodes de lutte.De nombreuses plantes donnent également des indications utiles sur le milieu où elles se développent : niveau de fertilité (sols dégradés, sols relativement riches, etc.), structure du sol (risques de compaction ou au contraire chances de trouver une bonne structure), régime hydrique, hydromorphie, etc.Cette annexe, qui vise à fournir des informations pratiques sur les principales plantes des jachères et adventices des cultures complète donc logiquement le manuel pratique du semis direct à Madagascar.Ce document n’a cependant pas l’ambition d’être exhaustif. Le choix des espèces présentées, nécessairement limitées en nombre, a été fait sur la base des espèces les plus fréquemment rencontrées dans les différents milieux dont traite ce manuel, en tenant compte de leur importance agronomique.De nombreuses plantes présentées ici se retrouvent toutefois dans de très nombreuses régions du globe dans des zones agro-écologiques similaires, ce qui fait que les informations présentées ici peuvent être largement utilisées en dehors de Madagascar, pour toute la zone inter-tropicale. Les herbicides proposés sont des herbicides ?classiques’, homologués et facilement disponibles à Madagascar. Des herbicides non homologués ou non disponibles à Madagascar, plus récents et homologués en Europe/Amérique, sont parfois indiqués dans ce guide, pour en accroître la portée. A l’inverse, certains herbicides homologués à Madagascar sont d’usage restreint en Europe/Amérique, comme l’atrazine ou l’alachlore. Rappelons qu’ils ne sont proposés à Madagascar que dans un processus de conversion vers les SCV, et donc de manière temporaire, et en l’absence de produit efficace moins dangereux. Par aileurs, des herbicides non homologués/disponibles à Madagascar, plus récents et homologués en europe, sont parfois indiqués dans ce guide, pour en accroître la portée. Ce document, rédigé par des agronomes généralistes, n’est pas un travail de botaniste.
La symphonie inachevée du semis direct dans le Brésil central : le système dominant dit de semi-direct - Partie 1
Les Cerrados de la zone tropicale humide du Brésil couvrent 200 millions d’hectares, dont 50 millions sont potentiellement utilisables pour une agriculture intensive. Leur mise en culture à la fin des années 1970 dans l’état du Mato Grosso, à partir de techniques de travail intensif du sol importees des pays du Nord et des grandes monocultures industrielles, a fortement dégradé le capital. Pour répondre rapidement et durablement à cet echec, le CIRAD et ses partenaires du développement ont construit dès 1985, puis maîtrisé et diffusé progressivement des systèmes de culture en semis direct sur couverture végétale permanente du sol en accompagnant l’avancée des fronts pionniers dans la région Centre Nord Mato Grosso : d’abord les Cerrados de la région de Lucas do Rio Verde, berceau de l’élaboration des techniques de Semis Direct en Zone Tropicale Humide (ZTH), puis rapidement plus au Nord, en zone de forêts dans les régions de Sorriso et Sinop pour précéder l’arrivée du front pionnier et lui offrir des alternatives diversifiées d’agriculture durable de faible impact sur l’environnement, dès son arrivée.