Résumé: La réforme foncière à Madagascar est engagée depuis un an, et un de ses faits marquants est le vote d’une loi cadre en octobre 2005. Une de ses principales innovations réside dans la décentralisation de la gestion du foncier, et elle permet la création de nouvelles structures pouvant délivrer des justificatifs de propriété, les guichets fonciers, au sein de chaque commune. Parallèlement, les structures étatiques existantes continuent de délivrer des titres de propriété. Il faut donc trouver un moyen d’éviter les impairs liés à une telle situation, et cela peut se faire par l’intermédiaire d’une carte : le Plan Local de l’Occupation Foncière. Mais il faut prévoir sa mise à jour, qui s’effectue par des échanges entre les différents services fonciers, et il faut donc prévoir de les organiser. C’est l’objet de mon stage. Pour cela, j'ai au préalable étudié ces différents services fonciers, et apporté au passage des propositions d'amélioration de leur manière de travailler. Une nouvelle loi qui va être votée va permettre au premier guichet foncier de Madagascar, celui d’Amparafaravola, d’accepter des demandes individuelles de certificats fonciers, les nouveaux justificatifs de propriété introduits par la décentralisation. Jusqu’à maintenant il n’a été conçu que pour recevoir les demandes collectives. J’ai participé aux modifications de son fonctionnement pour qu’il puisse s’y préparer, et aux modifications touchant son Plan Local de l’Occupation Foncière. Les différentes conclusions issues de mes divers travaux ont servi par ailleurs à faire progresser les recherches sur le PLOF.