Dans le but de mieux développer et améliorer la riziculture pluviale dans les Hautes Terres malgaches, nous avons réalisé des suivis auprès des paysans autour d’Andranomanelatra. Notre étude vise à identifier les facteurs limitants du rendement de cette culture. La connaissance des bases théoriques de la riziculture pluviale – résultats de la révision bibliographique – nous sert de références utiles pour l’analyse des pratiques paysannes. Ensuite, une synthèse bibliographique accompagnée des enquêtes nous a permis de faire une analyse de la situation actuelle de la zone d’étude pour déduire la place du riz pluvial dans l’écosystème et dans l’économie des exploitations. Pour la mise en marche de notre étude sur terrain, notre démarche consiste à faire des enquêtes auprès de paysans riziculteurs et des suivis de parcelles. De plus, nous avons tenu compte des facteurs physiques de production en faisant une analyse du sol et en collectant les données météorologiques auprès de la station de l’URP SCRID à Andranomanelatra. Enfin, notre intervention s’est terminée par une prise d’échantillon pour l’élaboration du rendement. Les paysans de la région s’intéresse au riz pluvial qui leur procure un supplément de produit mais en cas de chevauchement des travaux, c’est la riziculture de submersion qu’ils priorisent. En se basant sur les données recueillies sur les facteurs physiques et les résultats de suivi des pratiques culturales, nous avons identifié plusieurs facteurs qui influent la faiblesse du rendement du riz pluvial: - A propos de facteurs physiques, la pauvreté du sol et le déficit hydrique constituent des problèmes majeurs. - Durant les suivis, l’absence ou retard de sarclage et l’inexistence des protections phytosanitaire ont favorisé l’attaque de différents ennemis de la culture, en particulier les mauvaises herbes et les insectes terricoles.