La capacité de nodulation des plantes de haricot est fonction de la présence de Rhizobia et de la fertilité des sols, et surtout fonction de la disponibilité en phosphore de ces sols. L’objectif principal de notre travail vise à étudier le potentiel de nodulation des haricots dans diverses parcelles agricoles afin de tester le lien éventuel entre cette disponibilité en phosphore du sol et la capacité de nodulation des variétés. Ce travail est mené en collaboration avec FOFIFA, IRDet PABRA/ECABREN. L’étude est concentrée dans la zone du Moyen Ouest du Vakinankaratra (Ankazomiriotra et Vinany), basée sur des réseaux de parcelles paysannes. Les matériels végétaux utilisés sont les variétés Goiano Precoce (variété tolérantesur tanety), utilisé comme témoin à long terme et Soafianarana pour témoins local. Les lignées contrastantes, RIL 115 et RIL 147 ont été testées. La fertilisation phosphate de Super triple phosphate est apporté avec 46% de P2O5. La quantité de P2O5apporté est 50 kg/ha. L’expérimentation comprend 25 répétitions repartis dans le Moyen Ouest du Vakinankaratra. Une parcelle paysanne représente une répétition. Chacune de ces parcelles a reçu les quatre variétés de haricot avec deux niveaux de phosphore zéro et 50 kg/ha P2O5. De ce fait, le dispositif comporte huit traitements qui sont randomisés au hasard dans la parcelle et séparés par un canal pour éviter les contaminations entre traitements. Ainsi, les résultats permettent de classifier les parcelles en quatre typologies par rapport à la fixation symbiotique d’azote et selon les variétés. En effet, les résultats ont montré une faible réponse sur l’apport de phosphate. Ainsi, des analyses de corrélation entre le poids de nodosités et le poids de la biomasse aérienne n’ont pas montré un effet significatif