données de capitalisations et de témoignages de paysans en fin de projets mais aussi des projets en cours dans une des régions menacées de désertification comme le Bongolava. Il s’avère que la gestion durable des terres face au changement climatique et dans un contexte de pauvreté et de mal nutrition fait appel surtout aux bonnes pratiques agricoles, entre autres les composts et les différentes plantes de services dont on dispose d’expériences éprouvées dans les différéntes zones agroécologiques du Pays. Les formations à différents niveaux et les communications par différents canaux ont permis des échanges fructueux entre producteurs, renforcées par le nombre important de visites échanges appuyés par les projets. Il est de plus en plus confirmé que les échanges entre paysans sont les plus efficaces en termes de diffusions des innovations techniques. La diffusion très rapide des systèmes à base de mucuna et de lombricompost en accompagnement du riz pluvial en est un exemple parmi tant d’autres. Relatées dans ce journal, les expériences des autres pays en agriculture biologique nous inspirent, même si les opportunités ne sont pas les mêmes, notamment en ce qui concerne les SPG et les TVAB. Nous constations qu’il y de plus en plus d’intérêts à publier dans le Journal de l’Agroécologie, ce qui nous motive à le soutenir par les moyens dont nous disposons. Nous remercions tous les chercheurs, tous les développeurs de plusieurs régions de Madagascar d’avoir répondu à notre appel à publications.