JOURNAL DE L'AGROECOLOGIE EDITION 12, SPECIALE RECHERCHE ET DEVELOPPEMENT

 newsletter | | 158 vue(s) |     

Cette édition SPECIALE N°12 du Journal de l’Agroécologie, un numéro sur les articles de l’atelier « Interface Recherche Développement des 16 et 17 décembre 2020 à la Résidence Sociale d’Antsirabe a rassemblé autour de l’Agroécologie les chercheurs et les développeurs qui parfois travaillent tous sur le même sujet mais s’ignorent. En effet, il est important de capitaliser les expériences de toutes les disciplines sur la transition agroécologique dans un contexte de changement climatique, de sécurité alimentaire, de dégradation inquiétante de l’environnement, de pauvreté croissante post COVID 19. Ce numéro spécial a aussi pour ambition de mettre à jour les données récentes sur les acquis des chercheurs et les leçons apprises des développeurs et des producteurs en matière d’Agroécologie, de changement climatique, de menaces récentes sur les productions agricoles et de stratégie pour y faire face comme le cas du flétrissement bactérien sur le riz ou de la chenille légionnaire sur le maïs. Ce numéro aborde aussi la destruction de l’environnement notamment la déforestation rapide et la menace autour des parcs nationaux et des aires protégées et les acquis dans ce sens. Il aborde aussi l’agriculture biologique, entres autres, le système participatif de garantie et les terroitoires à vocation biologique

Mots-clés : Résultat de recherche, Journal, Capitalisation, Agroécologie, Recherche appliquée, Interface recherche développement, journal de l'Agroécologie, Information

Présentation atelier Interface Recherche et Développement 2020 : Les méthodes culturales comme moyen de contrôle de Spodoptera frugiperda (lepidoptera : noctuidae)

 PUBLICATION | | 2 vue(s) |     

Spodoptera frugiperda (J.E. Smith, 1797) ou Chenille Légionnaire d’Automne(CLA) est un problème majeur de la culture du maïs en Afrique, ce ravageur pouvant causer parfois la perte totale des récoltes. La FAO préconise l’application de méthodes de lutte durable contre ce ravageur. C’est ainsi qu’en Afrique, le technique push pull utilisant des plantes répulsives comme Desmodium intortum (Mill) Urb et attractives telles que Brachiaria sp et Pennisetum sp a permis de diminuer l’impact du ravageur. A Madagascar, cette méthode est actuellement testée. Mais dans cette étude, les méthodes culturales seront exploitées. Il s’agit de i) varier la densité et la date du semis du maïs et ii) tester différents systèmes de culture : maïs en culture pure ou en association avec des légumineuses ou autres cultures iii) en saison culturale du maïs et en contre saison. Les expérimentations ont été réalisées dans des dispositifs de recherche et en parcelles paysannes à Ivory au Moyen Ouest du Vakinankaratra et à Alaotra Mangoro. Le taux d’infestation du maïs a été évalué selon la méthode “W” de (Chinwada ,2014).Il consiste à sélectionner au hasard cinq points d’échantillonnage (A, B, C, D et E) pour couvrir le plus de champ possible pour chaque système. Les insectes associés au maïs ont été capturés au filet. Des larves saines et infectées de CLA ont été collectées et incubées au laboratoire en vue d’obtenir des souches de parasitoïdes ou des pathogènes. Les résultats attendus sont une diminution du taux d’infestation de la CLA ainsi que la présence des ennemis naturels qui contribueraient au contrôle du ravageur. Il a été constaté que le maïs semé tardivement (Février) est plus infesté (49,5%) que les cultures en semis normal (Décembre) (28,25%). Le taux d’infestation est moins élevé (18,25%) pour un écartement de 1m x 0,7m entre les pieds de maïs que pour 0,8m x 0,5m (32,5 %). A Ivory, les associations avec les légumineuses diminuent l’attaque de la CLA : 20% pour le système Maïs+soja, 20,12% pour Maïs+crotalaria, 20,50% pour Maïs+mucuna et 91,30% pour le maïs en culture pure. A Alaotra, le système Mais+niébé est le moins attaqué (26,25%) par rapport au système Maïs + Mucuna (35,50%) et maïs en culture pure (95%). En contre saison, le système Maïs+chou (20%) est le moins attaqué par rapport aux autres systèmes Maïs+concombre (45%), Maïs+poivron (70%) et Maïs+ Haricot (85%). Les cultures associées attirent et constituent des sites de refuge pour les insectes auxiliaires tels que les prédateurs (Forficula auricularia, des fourmis et des larves de Coccinellidae) et des Hyménoptères parasitoïdes : deux ont été recensés à Ivory comme Sympiesis sp (Similarly. E, Hymenoptera: Eulophidae), Tetrastichus howardi (Olliff, Hymenoptera: Eulophidae) et deux autres espèces en cours d’identification à Alaotra. Les méthodes culturales sont bénéfiques pour contrôler les populations de Spodoptera frugiperda et maintenir la productivité du maïs. Elles sont aussi utiles pour diversifier et préserver les ennemis naturels de ce ravageur. Mots clés : Spodoptera frugiperda, maïs, lutte, méthodes culturales, ennemis naturels.

Mots-clés : SPODOPTERA FRUGIPERDA, Innovation, Interface recherche développement, recherche, Développement, Chenilles légionnaires, ennemis naturels., ennemis naturels, méthodes culturales, Luttes, Sécurité alimenataire
1/1