Analyse de la stérilité du riz pluvial en fonction de la température

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A priori, cette étude est basée sur l’analyse de la stérilité de riz pluvial en fonction de la température. Des relations entre la moyenne des températures minimales à la montaison et épiaison permettent d’obtenir un taux de pourcentage de grains pleins varié. De plus, ces relations permettent d’évaluer les seuils des températures qui peuvent induire à la stérilité des grains de riz. Seulement les relations sur les données d’Andranomanelatra ont été prises pour réaliser l’étude car celles d’Ivory présentent des températures élevées qui affectent encore le pourcentage de grains pleins. A partir de cela, il est possible de déterminer les variétés s’adaptant aux zones de basse à moyenne et haute altitudes en connaissant leurs seuils de températures. Enfin, les analyses fréquentielles des variations des températures minimales sur le site d’Andranomanelatra sur huit années nous montrent la variation des températures minimales durant la période montaison-épiaison, qui sont aussi en relation avec les seuils des températures indiquées.

Mots-clés : Andranomanelatra, riz pluvial, Moyen Ouest de Vakinankaratra

Analyse de la stérilité de riz pluvial en fonction de la température

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INTRODUCTION:    A Madagascar, la riziculture irriguée est pratiquée par la majeure partie des paysans. Toutefois, 59 % cultivent moins de 70 ares par famille (HIRSCH, 2000), et les zones de bas- fonds, comme sur les Hautes Terres sont saturées. Madagascar dispose encore de terre à disposition sur les versants des collines, les tanety, dont 63 % sont cultivables, malgré un relief plus ou moins accidenté. Pour développer les surfaces consacrées à la riziculture, les tanety pourraient être plus exploitées, car actuellement seuls 5 % sont cultivées. (RABEZANDRINA, 2002). La région du Vakinankaratra, sur les Hautes Terres, située entre 18°59’ et 20°03’ de latitude Sud et de 46°17’ et 47°19’de longitude Est, couvre une superficie de 760 000 ha, entre 1 000 à 1 500 m d’altitude, dont 600 000 ha sont cultivés en riz et fournissent du riz commercialisé dans le pays (RAUNET, 1999). La culture de riz y est pratiquée dans deux conditions non strictement distinctes, allant du pluvial strict uniquement tributaire de la pluie sur les pentes douces des collines, aux cultures irriguées des zones de plaines inondées bénéficiant d’aménagements hydrauliques. A ces deux conditions hydrologiques s’ajoute la variabilité de la nature du sol : ferralitique ou basaltique sur les collines, hydromorphe minéral et organique en plaines. Par ailleurs, la région entière est soumise à d’importantes variations de pluviométrie annuelle avec une moyenne de 1400 mm. A partir du mois d’avril, les températures sont trop basses pour permettre un développement normal du riz.

Mots-clés : Recherche variétale, riz pluvial, Agroécologie
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