Ce chapitre du manuel SCV en cours de rédaction à Madagascar décrit les moyens de contrôler le striga, plante parasite des cultures, grâce aux systèmes de culture SCV. Au sein des systèmes SCV la culture en association de plantes piégeuses du striga (qui déclenchent sa germination mais ne sont pas parasitées), des températures du sol moindres, la meilleure fertilité du sol, les conditions globalement favorables au développement des parasites du striga permettent de contrôler ce parasite. Les systèmes SCV les plus intéressants en zones infestées sont décrits.
Fiches techniques pour Coton, Brachiaria ou légumineuse (Crotalaria retusa, niébé, dolique) en SCV avec recommandations pour semis, fumure, contrôle adventices et insectes
Au Nord Cameroun, l'extension de la culture du sorgho repiqué Muskuwaari des vertisols modaux aux sols vertiques avoisinant les champs de culture pluviale s'est traduite par une augmentation des dégâts du foreur de tiges Sesamia cretica autant sur ce sorgho de saison sèche que sur sorgho pluvial. Entre 2001 et 2003 on a ainsi relevé dans la région de Maroua une perte moyenne de rendement liée aux foreurs de 330 kg/ha (soit de plus de 40%)(Mathieu et al. 2006). Pendant la saison de culture 2003-04, des tests de protection chimique conduits avec 3 matières actives (m.a) de synthèse (imidaclopride, acétamipride et thiametoxam), et des extraits végétaux de Jatropha curcas et neem Azadirachta indica, ont placé en tête l'acétamipride et le neem comme respectivement la m.a et l'extrait végétal les plus efficaces (Aboubakary et al. 2005). De nouveaux essais ont été conduits pendant la campagne 2004-05, pour établir des références sur les molécules insecticides susceptibles d'être utilisées et les modalités d'application, avec le souci du meilleur compromis entre efficacité vis-àvis du ravageur, rentabilité économique et impact environnemental.
Diaporama sur baisse fertilité des sols Nord Cameroun (déficiences minérales), et paramètres pertinents pour productivité coton (pH, CEC, C, biomasse, etc.), avec fumure organique et/ou minérale
Au Nord Cameroun, l'extension de la culture du sorgho repiqué Muskuwaari des vertisols modaux aux sols vertiques avoisinant les champs de culture pluviale s'est traduite par une augmentation des dégâts de foreurs de tiges (essentiellement Sesamia cretica) autant sur ce sorgho de saison sèche que sur sorgho pluvial. Entre 2001 et 2003 on a ainsi relevé dans la région de Maroua une perte moyenne de rendement liée aux foreurs de 330 kg/ha (soit de plus de 40%)(Mathieu et al. 2006). D'autres évaluations ont été effectuées sur divers sites de la région durant les saisons sèches 2003-04 et 2004-05 pour compléter l'estimation des pertes dues à ces insectes, tout en précisant le rôle de certains facteurs identifiés comme susceptibles d'influencer l'importance de l'infestation et des dégâts de foreurs.
Diaporama sur rendements en maïs et sorgho associés ou non, et en coton sur labour, Semis direct et SCV, données agro-éco et production de biomasse sur projet ESA au Nord Cameroun
Dans le cadre du programme de réduction de l'insécurité alimentaire dans les régions sud de Madagascar, l'Union Européenne et l'Agence Française de Développement ont décidé de financer le Projet Ankililoaka couloir d'Antseva, qui a pour objectif principal l'intensification de la riziculture et l'introduction des techniques de semis direct sur couverture végétale.
Le but essentiel de ce diaporama est de poser la problématique d'insertion de la pratique de semis direct sous couvert végétal (SCV) dans les pratiquent habituelles des producteurs.
Les multiples intérêt des SCV au Nord Cameroun sont la meilleure disposition en eau pour les culturespluviales faible risque climatique, la sécurisation des productions et des revenus, la protection du sol contre l'érosion pluviale, l'augmentation rapide du taux de carbone du sol et l'amélioration de la fertilité des terres.Les contraintes comprennent des résultats intéressants seulement à partir de la 3e année (faire attention en années 1 et 2), l'obligation de production de biomasse en quantité et qualité suffisante pour le sol et lebétail, la nécessité de maintenir le sol couvert, l'entretien pénible si mauvaise couverture du sol.