Dans cette édition, il est question d’appuis/formation du GSDM à différents niveaux mais surtout des expertises agroécologiques dans différents milieux dans le Pays à la demande de ses membres et de ses partenaires. Cette expertise englobe des zones les plus sèches comme l’Androy (300 à 400 mm de pluie) aux zones les plus humides comme le paysage des Hautes Terres du Nord (HTN) dans le corridor forestier d’Andapa et de Doany à 2500 mm de pluie. Des expériences du GSDM, il ressort que l’Agro-écologie peut apporter des réponses à des sujets aussi variés allant de la lutte contre l’érosion, donc la protection des ouvrages, à la régénération des sols dégradés jusqu’à la protection de la biodiversité. Par ailleurs, il ressort de l’évaluation du projet Hoba (projet ASARA) que la diffusion de l’Agro-écologie dans les zones sèches de l’Androy génère des impacts sur la nutrition des ménages et la sécurité alimentaire. Cette diffusion est basée sur le développement de nouvelles espèces comme le pois d’Angole, le konoke, et de graminées comme le mil et le sorgho. Des contributions de chercheurs au niveau national ou régional sont mises en avant dans ce numéro traduisant ainsi le rôle du GSDM d’interface entre la recherche et le développement.