Le passage rapide dans la zone et les discussions trop brèves avec les producteurs et l'encadrement du développement rural ne peuvent à eux seuls permettre d'être catégorique sur ce point. Néanmoins ils sont en concordance avec tout ce qui a été écrit sur la région et il semble tout à fait pertinent de se poser la question. Ces questions de fertilité s'expriment essentiellement à travers l'évolution de la matière organique dans les sols ferrugineux tropicaux qui couvrent l'essentiel des surfaces cultivées en agriculture pluviale dans le sud du Tchad ainsi que par une très faible utilisation des engrais minéraux.